L’escalier du Rayol : 882 marches pour un panorama majestueux

Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1989, cet escalier construit en micaschiste, pierre alors extraite des carrières de la commune, entre 1925 et 1927, devait permettre de rejoindre depuis la mer, le sommet de la colline jusqu’à son point culminant à 316 mètres, jusqu’au rocher où est planté le « Drapeau », faisant office de girouette. Depuis le sommet, vous pourrez découvrir les Îles d’or, de gauche à droite, Le Levant, Port-Cros, l’îlot de Bagaud et au fond derrière le Cap Bénat, l’île de Porquerolles.

Rendez-vous au bas de l’escalier, entre les deux plages du Rayol Canadel, à coté de l’Hôtel Le Bailli de Suffren, construit en 1962, pour commencer cette ascension. Cette première partie appelée « L’escalier de la mer » affichant 330 marches, jadis entourés de roses blanches, nous amène jusqu’à un petit square, puis en continuant, vous croiserez la voie verte, pour reprendre l’escalier jusqu’à la départementale.

Après avoir passer l’ancienne gare, continuez et abordons, « l’escalier du centre » qui lui compte 532 marches, celles-là même que vous allez devoir devoir grimper, en pensant à faire quelques arrêts. Après avoir traverser la RD 559, vous abordez le dernières marches qui vont vous mener au niveau du Patec. Cette rotonde de 16 mètres de diamètre, avec ses piliers soutenant une pergola, est en fait une ancienne aire de foulage. Profitez en pour faire une pause pour admirer le point de vue sur cette côte dentelée ou encore le Domaine du Rayol, et ses jardins sur votre gauche en regardant la mer. Et pourquoi pas une halte au village et prendre des forces avant de repartir.

Poursuivez l’ascension en longeant l’église et son amphithéâtre extérieur. Cet espace accueille régulièrement des concerts en plein air, et bien sur les messes durant la période estivale. Progressivement, les marches en pierre font place à des marches en bois en pénétrant dans la forêt. Alors que la température frôle les 30 ° l’été dès la fin de matinée, la pente devient de plus en plus raide et des bouts de sentiers en terre alternes avec les marches. En arrivant à la route, il faut bifurquer à gauche sur environ 100 mètres, pour retrouver les nouvelles marches qui se présentent à droite. Vous pouvez décider de continuer par les escaliers et le chemin réhabilité en 2013 (balisage bleu jusqu’au Col Canadel),
soit par la corniche de Cannes, avenue Pastouré puis Corniche du Parin jusqu’à l’étoile (balisage au sol jaune jusqu’au Col de l’Etoile) ensuite prendre à gauche le chemin forestier (balisage bleu du drapeau au Col du Canadel).

Arrivée en haut reprenez votre souffle avant d’aborder la piste forestière, pour passer en mode balade et admirer la vue tout au long du trajet. Vous croiserez sur votre route le drapeau ( en réalité une girouette) qui est le point culminant et offrez vous une petite escalade sur le rocher pour avoir la double vue sur la mer et le massif des Maures. Au loin, vous apercevrez la ville de Cavalaire et son Cap Lardier. En continuant sur la piste, vous rejoindrez la route forestière 33 et le col du Canadel, avec sa table d’orientation et appréciez un nouveau point de vue orienté vers l’Ouest sur le Cap Nègre dont la plage qui a été la première à être investie par les forces alliées, lors du débarquement dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Rebroussant chemin jusqu’à la citerne verte « RCL 02 », au niveau du panneau « Les Pradels », on emprunte la sentier à droite pour descendre à travers le massif. Puis rejoignant la D27, très prisée par les cyclistes, on bifurque en direction du cimetière (corniche de Toulouse puis de Marseille) que l’on longe, avant 300 m plus loin de prendre le sentier raide qui traverse le sous-bois. Possibilité aussi de poursuivre la route jusqu’à l’église et redescendre les escaliers empruntés à l’aller.